Tex X Kimia

Je préfère avoir des souvenirs que des regrets.
Tex, 45 ans, Responsable marketing chez Wrung le jour et Dj la nuit....





TEXACO KESAKO?
Je suis assez speed, ponctuel, passionné, ce qui peut aussi bien être une qualité qu’un défaut, ma principale faille étant d’être bordélique.
Texaco était mon pseudo à l’époque où  je tagguais, parce que je mettais une combinaison bleue de mécanicien pour pas salir mes fringues, une casquette rouge et un bandana pour pas me prendre la tête. Ce surnom est venu naturellement parce que je ressemblais à un pompiste américain. Puis avec le temps il a été raccourci en Tex.








                 



UN PUR PRODUIT URBAIN, INTERNATIONAL ET MARKETABLE
Je suis arrivé au marketing un peu par le hasard de la vie. A la base je voulais être prof d’histoire, je  trouvais cette matière cool et connaissais le métier car ma mère était professeur de gym et de danse.  J’ai fait mes études d’Histoire à Jussieu jusqu’en licence. Au bout de 3ans, je me suis rendu compte que ça ne valait le coup d'enseigner qu’en tant que professeur à la fac, et je trouvais le cursus trop long. J’ai donc renoncé pour aller vers quelque chose qui me ressemblait plus. Je me souvenais aussi de ce que je faisais à mes profs au collège!!! C’était juste pas possible…

J’ai commencé à travailler chez Virgin rayon Soul, Funk et Rap, j’y suis resté 1 an et demi puis j’ai arrêté pour créer (avec Sear et Crazy JM des IZB)  Get-busy en 1990. Pour replacer les choses dans leur contexte, à l’époque, il n’y avait aucun média hip hop. C’est le moment où les gens faisaient tout un amalgame entre les bandes, le hip hop et les Zulus. Alors, en tant qu'acteurs du milieu, on s’est dit qu'il fallait qu'on donne notre version des choses. J’ai fait ça pendant 3 ans, et en parallèle j’ai commencé des piges pour l’Affiche, Le Monde de la Musique et d’autres publications qui ont disparus entre temps. En 93, suite à un désaccord, j’ai quitté le magazine.

A l’époque je manageais Fabe et les Sléo et j’allais souvent en Suisse vu qu’il n’y avait rien à Paris pour sortir. A la même période, j’étais très pote avec les mecs de Sens Unik qui se sont associés avec mon futur boss pour monter leur labelNe trouvant personne dans leur entourage immédiat, ils m'ont proposé ce poste en Suisse qui en plus d’être hyper formateur, offrait un salaire plutôt lucratif pour un petit français. A deux personnes, on gérait tout de A à Z. : la production, la fabrication, la promotion, le marketing, les tournées. On avait donc Sens Unik comme artiste en développement (c'était une espèce de Solaar en Suisse), Silent Majority un groupe d’Acid Jazz, Fabe a également signé là-bas. On distribuait les artistes du label de Jimmy Jay dont les Sages Poètes de la Rue, Démocrates D, Menelik et les Sléo. J’y suis resté 1 an et j’ai acquis l’équivalent de 5 ans d’expérience. 

Quand je suis rentré en France, un de mes amis, Côme Chantrel, m’a demandé de le rejoindre aux US. Il travaillait chez Loud pour Steve Rifkind (fils d'un ponte de la musique US) et m’a proposé de venir tester un nouveau truc qu’ils mettaient en place: le street marketing. Rifkind faisait de la promotion de disques de rap pour d’autres labels. Etant donné qu'il n’y avait pas de médias spécialisés (tv, magazines, etc...) à l'époque, ils allaient où se trouvait le consommateur potentiel: écoles, centres commerciaux, barbershop, concerts ou donnaient des produits aux gars du quartier prescripteurs d’opinion…  Je suis parti 4 mois là-bas et j’ai bossé sur la promo des premiers albums de Mobb Deep, Big Pun et Xibit. 














A mon retour de New York en 1995, j’ai monté Wicked, ma première boîte de street marketing. Nous avions à peu près la même conjoncture qu'aux US, avec un rap local en développement mais pas de canaux de diffusion... J'ai repris toutes leurs techniques et adapté leur système à la réalité française. Au départ on s’est imposé sur les contrats pour des artistes qu'on manageait, ensuite on a travaillé avec les maisons de disques durant 3/4 ans. Puis, en 1999, je me suis associé avec Thibault de Longeville pour créer 360. Cette société a pu voir le jour lorsque Rifkind a quitté BMG pour Sony. Il a touché pas mal d’argent qu'il a décidé d’investir chez nous. Ca nous a permis de directement prendre de beaux locaux, acheter des véhicules et salarier tout le monde. J’étais Directeur Général, je gérais le staff d’une vingtaine de personnes et la relation avec nos clients, des boîtes corporates. Notre premier gros contrat était avec Nike avec qui nous avons collaboré 10 ans. On avait un savoir faire que ne possédait pas forcément les types qui avaient un cursus de marketing classique et étaient déconnectés de la réalité terrain. Cette valeur ajoutée intéressait les gens de la musique mais aussi de la téléphonie mobile et du cinéma. Tout ce qui se consommait, on pouvait le promouvoir. Nous avons arrêté car c’était une société multi-facettes (5 départements), que nous n’étions pas les gestionnaires et que ça devenait compliqué… L'aventure a duré 7 ans. 


Avec une partie du staff, Cut Killer et Massita Montbrun, on a monté 4X4 Marketing. Au départ on avait la chance de toucher les grandes marques en direct, puis les agences ont commencé à créer leurs propres départements street marketing et ont récupérés nos contrats. Ils sous traitaient chez nous pour la logistique.  Notre partie conseil amputée, notre budget réduit, exécuter des campagnes d'autres boîtes en les sachant perdues d'avance, on trouvait ça moins intéressant à tous les niveaux… Ca commençait à péricliter, on a fini par revendre la société à une de ses agences. Au bout de 5 ans, on est allé chacun faire notre business. 

J’ai enchaîné et j’ai bossé un an pour Myspace, lorsqu’ils ont ouvert leur bureau en France. Je manageais tout ce qui était urbain, les partenariats etc.
Ensuite, je suis allé chez Redbull où je suis resté un an et demi. Je gérais une partie des partenariats, et avait en charge un camion sound system qui se déplaçait,  qu'on démontait pour passer du son devant des expos, des concours de skate, des jams de graffiti, etc.
Puis j’ai travaillé un an en tant que chef de projet pour Def Jam Rapstar, j’ai été engagé par les américains.
Et depuis deux ans je suis responsable marketing chez Wrung une marque de vêtements française qui existe depuis une quinzaine d’années.


MUSICALEMENT VOTRE
La musique a toujours fait partie intégrante de ma vie sachant que ma mère était danseuse classique et mon père collectionneur de disques. A 15 ans, âge où il est parti dans la marine à Toulon, il était déjà fan de Jazz. A18 ans, avec son meilleur ami qui plus tard est devenu mon parrain, il a ouvert la première boite de Jazz de la ville, alors qu’en tant que militaire, il n’avait pas le droit de se promener en civil.
Puis, l’armée terminée il est revenu en région Parisienne, a épousé ma mère alors que mon parrain est devenu représentant de disques chez Polydor. Gamin, chez moi, dans les années 70, on n’écoutait pas de variété française mais Miles Davis, Chet Becker. Et, lorsque mes parents voulaient écouter de la musique "légère" c'était James Brown ou Fela. Mon parrain me ramenait des 45 tours et j’ai également pris l’habitude d’acheter des disques dès le collège. J'en ramenais et les passais en boum. Je ne voulais pas être DJ car je n’avais pas le temps et je respectais trop l’art du Dee Jaying pour ça. Au début des années 2000, quand j’ai vu que tout le monde le devenait sous prétexte d'être présentateur télé ou de travailler dans une boutique branchée, je me suis dit que j’avais tout autant de légitimité à exercer cet art.

Je connaissais bien, voire mieux, la musique que beaucoup d’entre eux. Je me suis lancé en mettant des disques avec des potes en soirée. Puis j’ai débuté ma collaboration avec VR the Legend que je connaissais déjà depuis longtemps via sa femme qui était chez Wicked. Lui était déjà un vrai DJ. On a commencé par faire des mixtapes ensemble, puis en parrallèle, j’en ai fait avec d’autres DJ. Vu que je n’avais pas la technique j’ai commencé à prendre des cours avec Arthur King, Ewone, etc... Je connaissais tous les Dj car que je leur ai envoyé des disques pendant 10 ans avec Wicked!!! Pour nos collaborations, je donnais la direction artistique, trouvais le concept, faisait les pochettes, le tracklisting etc., et eux faisaient le mix. Puis, progressivement, j’ai appris à mixer. Avec le temps, on a eu des demandes, on a organisé les soirées Groove Deluxe Party avec VR The Legend. Ayant des emplois la journée, on n’a pas cherché à ce que ça devienne notre activité principale et on n’a pas eu à solliciter pour avoir des plans. Au fur et à mesure, avec le succès de nos soirées et des mixtapes, il y a eu une émulation et plusieurs opportunités sont venues à nous.

BIENVENUE CHEZ MOI!

J’ai commencé à mettre beaucoup de Ralph Lauren au tout début des années 90 à la grande époque de Lacoste. Je ne voulais pas faire comme tout le monde. J’allais à New York et je voyais que ca marchait très bien là-bas. Quelques années après j’ai fait la promo de Thirstin Howl The 3rd qui était un des leaders de LoLife et j'ai appris qu'à la base, c’était un gang de Brooklyn. Fan de cette marque, ils allaient en groupe dans les grands magasins comme Macy's, entraient dans le rayon Ralph Lauren et partaient avec tout ce qu’ils pouvaient prendre en courant..




La toile a été faite par mon pote Ernesto Novo. Il en fait une tous les mois en live à la Big Bang Gang. Lorsque je l’ai vu la réaliser, je lui ai dit "celle là je te l’achète direct". Il y a Aktarus, la boom Box, la Gazelle et Run DMC et comme c’était mon anniversaire, il me l’a offerte.
James Brown est partout dans mon appart. Cette toile de D-Tone est issue de toute une série qu’il a fait  en modes vitraux qui s’appelait "Black Icons" avec James, Spike Lee, Bambata, Tyson, Marcus Garvey, Makeda… Lorsque je l’ai vu je l’ai préempté il y a deux ans mais je l’ai récupérée il y a une semaine.


Ce disque d’or de Mos Def, c’est comme un diplôme pour moi. Je l’ai obtenu chez Wicked une structure qu’on a montée avec Mariam Traoré. L’idée a germé pendant que j’étais en Suisse. Le concept était d’avoir une plate forme qui puisse gérer  tous les à côtés d’un artiste, faire du management, des tournées et de la promo et de la communication sur l’artiste. Akon, David Banner, Big L, Snoop, etc.


Mon grand père maternel a perdu son père et s’est retrouvé chef de famille à 10 ans et a donc dû commencer à travailler très jeune. Il allait dans la Seine et pêchait des poissons qu'il revendait pour faire manger la famille. A 14 ans, il est parti en apprentissage et a appris la gravure. Il s’est retrouvé à la monnaie de Paris. C’est lui par exemple qui a gravé les pièces de 100 Francs CFA. Il a fini comme maître graveur. J'ai cette médaille d’Alain Poher, ancien Président du Sénat qui a été deux fois Président de la République par intérim en remplacement de De Gaulle et à la mort Pompidou, car il se trouve que c’est un ami d’enfance de mon grand père et lorsqu’il a fallu faire sa médaille commémorative, ils se sont naturellement tourné vers lui.

 
                                                                   
PAIX ET AMOUR
Kimia a 4 ans, toutes ses dents, elle est très vive, trop maline, et elle apprend très vite les choses. Son défaut peut être une qualité, elle sait ce qu’elle veut, elle est très déterminée. Son prénom signifie la paix en lingala, sa maman est d’origine congolaise. Comme elle a mon nom de famille, qui est de consonance française, je voulais qu’elle ait un prénom qui renvoie à ses origines africaines. Lorsque j’ai cherché sur Google, j’ai trouvé celui-ci avait une belle résonnance, qu’il était original et pas trop marqué. La plupart des gens ne devinent pas d’où il vient, ils pensent même souvent que c’est asiatique vu que j’ai des origines vietnamienne. Mais, lorsqu’on a affaire à des congolais, ils savent qu’elle fait aussi partie des leurs… En plus j’aime sa signification qui est cool bien que vu son tempérament, j’aurais mieux fait de l’appeler foudre, mais ça on ne pouvait pas le savoir à l’avance LOL. Son surnom c’est Kiminou, une voisine a commencé à l’appeler comme ça, puis on a suivi.
Lorsque Kimia est née ça a changé pas mal de choses dans mon organisation, et maintenant, n’étant plus avec sa mère c’est une double gestion de planning. Il faut être disponible et très carré. Ce qui est très bien!!! C’est fatiguant, car des fois je mixe le soir et elle débarque le matin à 8h00, mais c’est que du bonheur. Je suis devenu plus responsable, plus organisé et bien qu’ayant toujours été patient, je le suis devenu encore plus.

Quand sa mère était enceinte, je lui passais déjà de la musique. Je ne sais pas si c’est une relation de cause à effet mais  toute petite déjà, dès ses 6 /7 mois, elle ne réagissait qu’à un certain type de son. Notamment Mickael Jackson, la pub de la française des jeux qui reprenait l’intro de "Wanna Be Startin' Something", ou la pub d’Afflelou avec la chanson de George Benson "Run Broadway".
Si je devais choisir une chanson pour Kimya, ce serait la reprise de "Cry Me a River" de Julie London par Victor Lazlo, "Pleurer des Rivières" encore un truc que je lui mettais lorsqu'elle était dans le ventre de sa mère. C’est incroyable mais quand elle se réveillait en pleine nuit à 4 mois et qu’elle pleurait c’était radical dès que je lui mettais cette mélodie elle se calmait tout de suite.


Ce qui me rend très fier chez Kimia c’est qu’elle est hyper vive, très indépendante. Depuis ses deux ans je la prends partout avec moi dès que possible, maintenant lorsque je l’emmène dans mes events, elle fait sa vie, va à la rencontre des gens et se fait des copines qui ont 25 ans de plus qu’elle, et c’est normal. Elle a la même bouille que moi quand j’étais petit, sinon je retrouve beaucoup de choses de ma mère en elle. Ma mère est morte lorsqu'elle avait un an alors parfois on dit qu’il y a un transfert. Et  je retrouve de nombreux de ses traits de caractères, le côté déterminé, elle est très protectrice et partageuse, tout comme elle. Elle a d’ailleurs 3 prénoms Kimia, Monique comme ma maman et Véronique comme son autre grand-mère.


Je voudrais lui transmettre son héritage culturel, vu les multiples origines qu’elle a France, Espagne, Vietnam, Congo. Avec mon père on essaye de lui expliquer, on lui montre sur le planisphère... Mon arrière grand père est parti au Vietnam, fin du 19ème, début du 20ème siècle pour construire les voies de chemin de fer, il a fait deux enfants à la bonne, dont l’un est  mon grand père paternel. Il est revenu en France, il a ramené les enfants (dont l’un est mort pendant le voyage), et pas la bonne, mais une française qu’il avait rencontrée là-bas.
Mon grand père paternel a rencontré la mère de mon père une républicaine espagnole alors qu'il était observateur en Espagne un peu avant la guerre civile. Lorsque celle-ci a été déclenchée, ils sont revenus en France et elle était enceinte. Mon grand père était dans la marine et lorsque la Grande guerre a éclatée il a été appelé à Dakar où il est resté jusqu'à la fin du conflit. Je ne l’ai jamais connue,  car après la guerre,  quand mon grand père est revenu, ils se sont séparés et on n’a plus jamais eu de nouvelles d’elle. Je n’ai d’attaches ni avec mon côté espagnol ni avec le vietnamien. Je pourrai faire des recherches et retracer le parcours de ma grand mère paternelle car j’ai son nom contrairement à mon ancêtre vietnamienne dont le nom n'apparaît même pas sur l’acte de naissance. Sinon tout le reste de ma famille est du 94. Mon arrière grand-mère maternelle tenait une guinguette à Ablon, car au début du siècle Ablon/Athis étaient des lieux de villégiature pour les parisiens. Mon arrière grand père y était batelier, ma mère y est née. Je suis  issu d’une pure famille banlieusarde.


Je suis branché sur l’artistique mais je laisserai Kimia choisir ses passions. Petit, mes parents étaient à fond dans le sport  et dès mes 4 ans  ils me l’ont imposé. Dès que j’ai pu arrêter, je n’ai plus voulu en faire. Je lui montre la palette des possibles, et après, elle ira où elle veut. Elle écoute ce que j’aime sinon elle adore Rihanna. Par contre, je n’autorise pas les clips.

Mon bon plan parent enfant est Legoland, c’est à Fresnes dans un centre commercial en plein air, ça coûte 2€ personne. C’est un gros château Lego agencé par univers : les princesses, les pompiers etc. Il y a des centaines d’exemplaires pour chaque jouet, les mômes ne se battent pas et se font plein de copains. Il y a aussi le magasin pour ramener des souvenirs à la maison. Et, même un snack pour que les parents puissent se poser pendant que les gamins s’amusent.


KIMIA

Que fait ton papa comme métier ?
Ben en fait il mixe, il fait DJ ca veut dire qu’il mixe avec son ordinateur, il mixe avec ses copains et il met un casque.

Quel métier tu veux faire plus tard ?
Je voulais faire le même travail que ma maman, parce que ma maman elle travaille avec ses copines, sur un beau ordinateur, sur un bon siège, sur un placard avec son sac et dedans il y a tous ses papiers.

Qu’est-ce que tu adores faire avec ton papa?
J’adore aller chez Yakim, j’adore aller chez tonton Max, j’adore aller chez Sophie, j’adore aller chez mamie, j’adore regarder les films toute seule. J’adore aller chez papa !

Qu’est-ce que tu adores faire à l’école ?
J’adore cuisiner, j’adore lire, j’adore faire un tour, j’adore avoir des copines. Et on fabrique des instruments (NDRL Kimia nous joue des maracas avec l’instrument qu'elle a fabriqué).
Ma chanson préférée c’est "Pomme de Reinette et Pomme d’Api".
(que Kimia nous a interprétée avec brio!)
Intervention de Kimia qui veut regarder Kirikou et la Sorcière. J’aime bien Karaba, elle a des colliers, des bracelets et elle a même des cheveux en or.


 MON ACTU

L'after Groove Deluxe Party à la Favela Chic tous les 2ème mercredi de chaque mois.
L'après-midi Juicy Sunday au Café Bibliothèque, tous les dimanches après midi de juillet.
La soirée Secret Society au Private Lounge tous les jeudis.
La soirée Big Bang Gang à la Bellevilloise tous les 2ème vendredi de chaque mois.

Mon blog Uncle Tex Diary où vous pouvez retrouver toutes mes mixtapes et mes actus soirées.



Propos recueillis par Sadio Kya Koïté
Photos par Evingel

5 commentaires:

  1. WAOW... Je t'ai découvert il y a 4 ans à la Favela Chic et je savais pas que tu avais eu autant de vies...
    C'est super, j'adore.

    RépondreSupprimer
  2. Un portrait intimiste et passionnant
    et la petite Kimia je veux la même!!!

    RépondreSupprimer
  3. Très beau portrait... comme d'habitude.
    Longue vie à MOME!

    RépondreSupprimer
  4. Trés touchant et passionnant ton parcours Tex,
    Magnifique Kimia, Bravo à tout les 2!

    RépondreSupprimer
  5. DES BY DE DARON !!!

    RépondreSupprimer